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| Contexte : Avril 2001. Nous sommes à Fort de France depuis quelques jours et, nous sentant des fourmis dans les jambes, nous décidons de faire la balade -classique- entre le Prêcheur et Grand'Rivière. En fait, on va plus loin que le Prêcheur, jusqu'au parking de l'Anse Couleuvre, par une piste en béton, en assez mauvais état. Ce week-end de Pâques, lors de notre retour l'après-midi, le parking, et les bords de la piste, étaient complètement saturés par les voitures des baigneurs à l'Anse Couleuvre. |
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Sur le parking, un panneau décrit sommairement l'itinéraire. Le sentier de départ de la rando mène également à l'anse Couleuvre et se trouve assez fréquenté. Après quelques centaines de mètres, on laisse l'accès à la plage à gauche et on s'enfonce un peu dans la forêt... |
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mais, la plupart du temps, la mer n'est jamais bien loin.
Ce qui ne veut pas dire accessible car le sentier passe
sur de hautes falaises et on ne voit pas de sentiers qui
permettraient d'atteindre ces plages de rêve ! (Qu'on se
rassure, pas de secteurs avec des à-pics vertigineux, la
végétation protège de la sensation de vertige !) Peu de fleurs dans ces zones ombragées... |
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mais celles qui réussissent à trouver la lumière et le
soleil sont remarquables ! On progresse par moments au
milieu des balisiers. La mer continue ses apparitions au gré des trouées dans la végétation et des méandres du sentier qui contourne ou escalade les nombreuses ravines. De place en place un panneau nous permet de (re-)connaître un arbre local |
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Au fond
de quelques ravines, une rivière dont l'eau fraîche est
appréciable. Ces ravines, profondes et à parois parfois brutales, produisent des dénivellations fréquentes du sentier, et finalement, bien que ne dépassant pas l'altitude de 400m, on finit avec un dénivelé cumulé qui alourdit pas mal les jambes !!! |
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Le
parcours est balisé (rouge/blanc), des panneaux
indiquent la direction. Pas de risque de se perdre mais
la végétation est quasi-impénétrable et il n'y a
guère qu'un seul sentier ! La faune y est particulièrement discrète. Un colibri, un autre oiseau non identifié, une mygale tapie dans une feuille enroulée, pas mal de lézards...Pas vu de serpent mais c'est sans regret ! Après une douzaine de kilomètres, on arrive dans des lieux plus fréquentés. Un taureau au piquet, une bananeraie : on doit approcher de Grand'Rivière ! |
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Les
papayes nous font penser à un bon jus de papaye frais... ... mais on n'est pas rendus. Voici la piste en béton (encore) qui rejoint Grand'Rivière. Cette avant-dernière partie de la rando va être assez pénible: la piste est en plein soleil, le béton renvoie la chaleur et la pente est rude ! |
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Enfin
nous voici en vue du petit port de pêche. On nous a dit
que des pêcheurs assuraient par la mer le retour des
randonneurs. Il est près de 14h (nous avons démarré à
9h) et il n'y a personne à part des enfants qui se
baignent... Enfin, voici une barque qui revient ! Mais le patron nous dit qu'il va manger et revient dans une demie-heure. On attend (pas question de revenir à pieds !) Enfin, on embarque. Ce retour par mer nous donne l'occasion d'admirer les nombreuses petites anses et d'apprécier la hauteur des falaises sur lesquelles nous sommes passés. Un bémol cependant : au moment de payer le passage, nous sommes loin de la somme de 30F indiquée par un guide touristique puisqu'on donnera ...70F par personne pour 1/4 d'heure de trajet ! |
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Conclusion : rando assez physique pour un marcheur moyen. Compter au minimum 4h. Le paysage n'est pas très varié, mis à part les points de vue sur la mer (d'en haut à l'aller et d'en bas au retour). On apprécie néanmoins le dépaysement dû à cette végétation exubérante. Il est conseillé d'être assez bien chaussé et surtout d'emmener de l'eau en quantité suffisante (pas du ti-punch surtout !).