Contexte :

Septembre 2000. Lors d'un voyage organisé, nous avons une journée libre à Percé. Il est prévu d'aller sur l'Ile Bonaventure où séjourne pour quelques jours encore une très importante colonie de fous de Bassan.

Traversée de 15 min et tour de l'île en bateau. On a l'occasion de voir pas mal d'oiseaux sur les falaises, évidemment, mais aussi des phoques. Il est possible (et même conseillé) de passer, à Percé, au Centre d'Interprétation du Parc de l'Ile, qui fournit pas mal de renseignements sur ce que l'on peut faire et voir là-bas.

 

Au débarcadère, des naturalistes nous accueillent et font un court exposé des possibilités. A cette époque, quelques chemins sont fermés mais on peut encore aller voir les fous et revenir par le bord de mer.

C'est parti !

Une demi-heure de marche bon pas dans la forêt. Le paysage n'est pas terrible sur ce tronçon assez enfermé. Arrivée sur la falaise et là, on est saisi par le bruit, l'odeur et le nombre des oiseaux qu'on découvre à mesure qu'on approche des lices.

 

C'est fou ! (pardon, je n'ai pas pu résister ! ) On parle de 200 000 oiseaux. Ceux-là sont prêts à partir. Les jeunes (gris et plus gros) qui ne sont pas capables de voler tomberont à la mer et mourront. On pourrait les toucher mais il est déconseillé d'essayer. Vu la taille du bec, personne ne s'y risque. Par contre, pour la photo, c'est la mort des pellicules ! A la fin du secteur, un mirador permet d'avoir une vue d'ensemble.

 

Retour par un sentier de bord de mer. La végétation et le paysage sont plus variés. On s'amuse un moment à faire exploser les fruits des balsamines.

Nombreuses petites criques rocheuses et sauvages. Malgré l'absence de soleil ce jour-là, belles alliances de couleurs.

 

Sur ce plateau dominant la mer, s'étale une végétation abondante, variée et colorée : asters blancs, cornouillers, framboisiers, épilobes...

Au fond, le Rocher Percé. Sur les plages de Percé on trouve des agates. Nous on en a trouvé...dans les boutiques du port !

 

Au début du XVIe siècle, des pêcheurs de morue, basques et bretons, fréquentèrent ces lieux, relâchant parfois sur l'île. Au XIXe siècle, des émigrés de Jersey et d'Irlande s'y installèrent.

Il n'y a plus d'habitant sur l'île depuis 1964. Les maisons en bardeaux de cèdre résistent tant bien que mal aux outrages du temps et posent encore devant les photographes.

A voir aussi, pour l'émotion, le petit cimetière avec ses six pierres tombales et sa grande croix de bois noir éparpillées dans l'herbe rase, face à la mer...

 

Pour le retour, un bateau part toutes les 15 min, mais avant 17h ! Il est interdit de passer la nuit sur l'île et les gardes en VTT (Véhicules Tout Terrain, pas Vélos) sillonnent les sentiers en fin d'après-midi.

 

En conclusion :
Balade sympa, à ne pas manquer si vous passez par là ! Si tous les sentiers sont ouverts, on peut passer la journée et pique-niquer sur l'île.

 

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