Contexte : Avril 2001. Notre séjour à la Martinique tire à sa fin. Nous avons surveillé le ciel chaque jour, avec l'espoir de profiter d'une journée très claire pour "faire" la Pelée, mais sans succès. Le dernier jour, nous décidons, malgré un ciel assez bas à Fort de France, de nous diriger vers le Carbet et le Morne Rouge car ces paysages montagneux nous ont plu lorsque nous sommes allés au Jardin de Balata...

 

Si on voit la Martinique uniquement comme une île, offrant tous les plaisirs liés à la mer et au soleil, on rate des paysages magnifiques !

Il faut "explorer" cette région du Carbet et de la Montagne Pelée, fraîche, verte d'une végétation surprenante : balisiers, forêts de fougères arborescentes...

Les pitons du Carbet, à la pente impressionnante, peuvent tenter des randonneurs chevronnés (attention, certains secteurs sont dangereux) mais eux aussi sont souvent dans la brume !

 

Eh bien, en parlant de brume, c'est un miracle qui se produit ! La Pelée qu'on aperçoit à travers les arbres est dégagée... momentanément ! Profitons de l'aubaine, même s'il est bien tard pour espérer grimper au sommet.
Nous allons jusqu'au parking et, mal chaussés, avec les appareils photo pour tout matériel, nous attaquons le sentier...

Sentier très fréquenté ce jour-là, très bien aménagé aussi, et malgré notre manque total de préparation, nous n'avons pas l'impression d'être imprudents. Ce n'est pas une randonnée en montagne, mais plutôt une promenade, que nous entamons.

 

... Bon, le sentier est bien marqué, entretenu, mais les marches sont hautes et la pente est raide !

A gauche, en bas, on distingue la ville du Morne Rouge.

 

Nous venons de faire un bon bout de chemin sur la crête de l'Aileron. Les petits-enfants qui courent devant déchiffrent les indications sur les panneaux. On essaie de reconnaître certaines plantes signalées: ananas sauvage, palmiste... Facile, les panneaux sont bien placés, les dessins sont clairs, les plantes présentes. Bravo !

 

Que c'est beau ! Même malgré la brume.. ou à cause d'elle, qui adoucit les à-pics, et transforme ces paysages en aquarelles de rêve...

Seulement voilà, il est tard, la brume envahit la pente à une vitesse impressionnante et il faut faire demi-tour !

(C'est souvent le cas : la descente va s'avérer plus difficile que la montée.)

 

 

Conclusion : . Les paysages sont magnifiques et il faut absolument consacrer une journée (claire ! ) à cette sortie. L'itinéraire est aménagé, entretenu, enrichi de nombreux panneaux sur la flore, la faune, l'histoire du volcan. Nous n'avons pas fait la balade complète jusqu'au Chinois (1397m) mais elle semble être à la portée d'un marcheur normal.

A noter qu'il existe d'autres itinéraires balisés, partant de la côte est ou nord, et plus longs.

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