content="Une balade sur le plateau de l'Isalo, à Madagascar">

 

 

 

 

 

Contexte : juillet 1992. Cette balade fait suite à celle au "canyon des singes". Nous avions fait fort ce jour-là - d'ailleurs, une de nos randonneuses avait déclaré forfait pour l'après-midi - mais le guide n'était pas disponible le lendemain et nous reprenions la route (enfin, quand on dit "la route" c'est une façon de parler, disons "la piste".).

 

Au départ, le paysage semble un peu verdoyant mais on se retrouve vite dans une végétation plus sèche. Piste poussiéreuse, herbes sèches, rochers....
...et toujours ce diable de guide qui marche à une allure d'enfer ! Bien sûr, il fait ça tous les jours lui !
On le soupçonne d'ailleurs d'avoir d'autres clients qui l'attendent, ce qui expliquerait sa précipitation !!!
Une végétation remarquable pousse dans ces rochers : ci-dessus, deux "baobabs nains" nous dit notre guide.
En bas, une plante assez rare mais je n'ai qu'un souvenir imprécis "pachypodium" ? (si vous avez une info, je prends, merci !)
   
 

La piscine est là, derrière ces rochers. On se doute bien que l'eau n'est pas loin, la végétation verdit et il fait un peu plus frais.

Au terme d'une petite descente entre les rochers, nous y voilà ! Magnifique ! "C'est un bijou d'e'au pure dans un écrin de verdure" (notez l'alexandrin...)
Sans rire, ça valait le déplacement. L'eau est fraîche et si pure qu'on peut compter les cailloux au fond, à plusieurs mètres. Le bruit des cascades ajoute à la sensation de fraîcheur. Le seul bémol : un touriste y a installé son bivouac et il faut calculer les angles pour ne pas photographier son camping-gaz ou son duvet !

Retour par la même piste. C'est le chemin le plus court, heureusement. D'ailleurs, nous avons vu assez de beaux paysages pour aujourd'hui.

 

 

Conclusion : A voir !

Un bon marcheur peut faire les deux balades dans la journée. Il est préférable de prendre un guide, ne serait-ce que pour faire gagner quelques FMG à un villageois. A l'époque, les deux balades nous avaient coûté 7500 FMG, ce qui, pour des "vasas" n'était pas une fortune !

 

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