(Notes relevées lors de la visite de l'exposition sur les sources de Soule par l'association Ikerzaleak)
Les sources d'Ordiarp
Dans une cuvette, au pied des Arbailles, sur un périmètre
de trois kilomètres, on recense six sources (dont deux ferrugineuses
et deux sulfureuses de débit très modeste), citées en 1857
par Francisque Michel.
(Memorial des Pyrénées ( 5/09/ 1857))
" L'établissement dirigé M. Bordechar offre au public
tout ce qu'il peut désirer : beauté de 1'édifice dont
les appartements sont d'une commodité irréprochable... une
petite chapelle...paysages accidentés, promenades charmantes et variées,
ombrages frais, tout y attire le malade qui désire une guérison
rapide " Mr Anso, le propriétaire actuel, livre quelques souvenirs du temps de sa mère. "Il y avait sept cabines de bains et une douche au rez-de-chaussée ". |
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Les bains se prenaient de bonne heure. Une dizaine de minutes dans l'eau chauffée. Les curistes regagnaient leur chambre couverts d'une " cape de bain " et se couchaient pour transpirer. Après cette séance de transpiration, ils allaient boire l'eau sulfureuse à la source. " Les eaux de Garaïbie ont leur efficacité dans beaucoup de maladies et méritent une atttention particulière " La clientèle venait surtout de Soule, d'Ostibarret et de Cize. L'activité des bains déclina puis cessa vers 1965. |
11 y avait un autre établissement moins important à 300m : la
maison Pierraenea qui recevait vers 1915 une quinzaine de curistes par jour.
Cinq cabines, six chambres avec cuisine, pour les gens de Cize et d'Ostibarret
qui apportaient leur nourriture excepté la soupe (et le vin). Les Souletins
mangeaient dans la grande salle commune et rentraient chez eux le soir.
Il ferma en 1930. D'où le nom de Mainhü zaharrak = les vieux bains.
Les bains sont alimentés par la source de la Vierge
qui jaillit à l'ouverture d'une grotte (résurgence?) Eau très douce, peu minéralisée. Le débit abondant varie rapidement selon le temps : de 18 à 100 m3 /heure. Elle n'a pas de caractère thermal. " Ce qui ajoute à l'efficacité des bains, ce sont les eaux merveilleuses que l'on boit après. A deux pas de l'établissement vous trouvez une source d'eau ferrugineuse, une autre d'eau sulfureuse " (Mémorial des Pyrénées, 1855) |
Vieilles cartes postales d'Ordiarp